Les trois journées de formation ont été animées par un architecte du patrimoine.
La première étape visait à renforcer leurs connaissances et leur culture générale en matière de patrimoine et de styles architecturaux, y compris avec leurs déclinaisons locales, en l’occurrence bretonnes.
Cette première journée a également permis aux artisans présents de prendre conscience des problématiques des corps de métiers autres que le leurs et qui interviennent également sur le même bâti. Une coordination entre les différents corps d’état est indispensable pour établir un bon diagnostic !
La formation prévoyait également l’intervention d’une architecte des Bâtiments de France, avec laquelle les artisans ont pu visiter un village particulièrement illustratif des problématiques rencontrées sur le bâti ancien.
La DRAC est également intervenue auprès des chefs d’entreprise pour, notamment, leur présenter toutes les aides existantes en faveur de la restauration des bâtiments, qu’ils soit classés, inscrits ou pas, leurs modalités d’octroi et les conditions pour en être éligible. Des informations essentielles pour aider les entreprises artisanales à mieux informer leurs clients et sans doute aussi à les encourager à réaliser les travaux.
La dernière journée a permis de mettre l’accent sur les sinistres et les désordres les plus fréquemment rencontrés et sur les moyens de les éviter.
Puis les artisans ont pu commencer à constituer leur propre dossier CIP Patrimoine, avec leurs références de chantier et leurs informations personnelles.
Pour tout savoir sur le CIP Patrimoine, rendez-vous sur notre rubrique dédiée.