Dans le cadre de la mission d’information chargée de suivre l’application de la loi de juillet 2019 pour la conservation et la restauration de Notre-Dame de Paris, Eric Le Devéhat, élu national de la CAPEB en charge du patrimoine et Président de l’UNA des Métiers de la Pierre de la CAPEB, a été auditionné à l’Assemblée nationale par la Présidente de cette mission, Mme Brigitte Kuster, députée LR de Paris, et par la Rapporteure, Mme Sophie Mette, Députée de Gironde.
Cette audition a été l’occasion de rappeler que les artisans du Bâtiment, que la CAPEB regroupe, constituent un réseau et une force de travail sur lesquels les Pouvoirs Publics doivent s’appuyer.
Eric Le Devéhat a très regretté à cet égard que cette multitude de petites entreprises du bâtiment qui réalisent régulièrement des travaux de restauration du patrimoine, n’aient pas été impliquées et associées au projet mis en œuvre par l’établissement public créé pour la restauration de Notre Dame.
En particulier, il n’y a pas eu de retours sur les compétences que nos entreprises peuvent faire valoir et apporter en matière de patrimoine suite à l’appel à compétences qui avait été lancé par l’établissement public.
Eric Le Devéhat a souligné devant les parlementaires que le projet de restauration de Notre-Dame devait être l’occasion pour nos entreprises de montrer leur capacité à faire preuve d’innovation notamment en matière organisationnelle et de méthodes d’information.
Il a rappelé aussi que les entreprises du bâtiment sont celles qui forment le plus d’apprentis et souhaité que le projet de restauration de Notre-Dame puisse constituer une vitrine pour les jeunes et les apprentis, ce qui permettrait également de valoriser les métiers du bâtiment.
« La CAPEB reste toujours disponible pour apporter sa pierre à cet édifice et inciter le plus de jeunes à venir rejoindre nos métiers » a souligné Eric le Devéhat.
La CAPEB apprécie l’écoute attentive qu’elle a reçue à l’occasion de cette audition et souhaite qu’elle soit profitable aux petites entreprises du secteur. La Présidente Mme Kuster s’est en effet étonnée que la CAPEB et les entreprises qu’elle représente n’aient pas été plus étroitement associées au projet de restauration. Elle a pris l’engagement de s’en faire l’écho auprès de l’établissement public et de défendre la nécessité de consulter et d’impliquer nos entreprises aux travaux de restauration de Notre Dame.