L’incendie a notamment détruit des éléments constructifs en pierre qu’il faudra remplacer. Les matériaux utilisés à cette fin devront être le plus semblables possibles à ceux existants, compatibles avec l’édifice et ce, dans des volumes conséquents semble-t-il. Dans cette perspective, l’établissement public chargé de gérer ce chantier de reconstruction vient de signer un accord de partenariat avec le bureau de recherches géologiques et minières.
Ce BRGM est ainsi chargé de sonder le sous-sol de Paris et les carrières du bassin parisien d’où sont extraites les pierres utilisées lors de la construction de la cathédrale afin de voir s’il reste des gisements de pierres similaires à celles utilisées originellement. Des échantillons seront prélevés et analysés en laboratoire. D’ailleurs, le Laboratoire de Recherches des Monuments Historiques (LRMH) qui dépend du Ministère de la Culture, réalise des essais depuis le mois de juillet dernier.
Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières commencera par examiner les gisements en cours d’exploitation (une dizaine de carrières dans le nord de Paris, l’Oise et l’Aisne) puis ceux qui ne sont pas exploités. Les roches calcaires d’âge lutétien qui se sont formées il y a 41 à 48 millions d’années sont légion dans le bassin parisien qui est le plus grand des trois bassins sédimentaires français réparti sur 110 000 km². La fouille sera vaste !